La gestion des dépendances vertes : fauchage et aspects paysagers

Le réseau routier français, de près d’un million de km de voirie, représente un maillage conséquent et une compétence de premier plan pour les collectivités territoriales. Ce réseau routier s’accompagne de dépendances à typologie variable, caractérisées par un refuge pour la biodiversité et qui concentre des enjeux de sécurité pour les usagers de la route.

Les dépendances vertes ont plusieurs rôles et les collectivités ont la charge de les entretenir dans l’optique de répondre au mieux aux usages :

La sécurité est l’un des principaux enjeux de l’entretien des dépendances, avec le maintien de la visibilité de la signalisation routière, l’optimisation de la lisibilité de la route et la réduction de l’exposition au danger des agents techniques.

Les infrastructures routières ne sont pas sans conséquences sur l’environnement et il en revient aux collectivités territoriales de limiter l’impact écologique. Actuellement, une gestion raisonnée des dépendances vertes et l’utilisation moindre de pesticides peut permettre la préservation de l’environnement tout en gardant l’aspect sécuritaire pour les usagers. Ainsi nous souhaitons vous proposer une réponse à la question suivante : comment intégrer les bords de routes dans le paysage ?

La réunion technique a permis de donner des pistes pour limiter les coûts de l’entretien des dépendances vertes tout en maximisant son efficacité.

L’agenda 21 a été un appui pour certaines collectivités territoriales qui se sont déjà engagées vers une gestion plus raisonnée de leurs bords de routes. Parmi les mesures qui ont été prises, on retrouve l’optimisation du fauchage (la modification de la hauteur de coupe, de la largeur, du calendrier…), la tendance à aller vers le « 0 pesticides », le passage de la faune, l’intégration des dépendances vertes au paysage, les campagnes de communication et de sensibilisation des usagers…

(Re)visionnez cette journée d'échanges consacrée à la gestion raisonnée des dépendances vertes!