Risque sismique : éclairer le passé pour une meilleure résilience de la population

Il y a 50 ans, au cœur de l’été 1967, Arette, petite commune des Pyrénées de 1190 habitants sortait de l’anonymat bien malgré elle. Subissant les conséquences du dernier grand tremblement de terre de la France métropolitaine d’une magnitude de 5.2, le clocher d’Arette, coupé en deux devenait le symbol de cette catastrophe. Fort heureusement, par le facteur de plusieurs heureuses coïncidences, une seule personne seulement fut victime de ce séisme et ce , malgré 2280 bâtiments endommagés, dont 340 complètement détruits à Arette, Lanne et Montory.

La commémoration des catastrophes naturelles historiques est un outil important pour une prise en compte par la population des menaces environnementales existantes et leurs conséquences possibles sur notre quotidien. Elle doit contribuer à consolider notre résistance, à diminuer notre vulnérabilité, à renforcer notre capacité à faire face aux évènements sismiques.

Christophe Sira, ingénieur d’études au CNRS (Bureau central sismologique français), a présenté au travers de cette webconférence la commémoration des 50 ans du séisme d’Arette, évènement exceptionnel, véritable outil pour la résilience qui a réuni sur 5 jours (du 9 au 14 août 2017), habitants, touristes, élus, scientifiques et artistes. 7 acteurs de cette commémoration, sont revenus sur les enjeux, les objectifs, les points clés de l'organisation et leurs impressions personnelles sur l'évènement.