Mi-mandat déjà : Comment passer à l'action ?

Le mandat 2020 – 2026 est exceptionnel à plusieurs titres.

Dans les faits, il ne fera d’abord pas 6 ans, mais au mieux 5 : report du deuxième tour des élections, prise de fonction tardive pour les élu(e)s du premier tour, ou ralentissement de l’activité avec les diverses périodes de confinement.

Dans les organisations, les modes de fonctionnement et de management sont secoués : gestion au quotidien du risque sanitaire et viral, télétravail, questionnement des agents sur le sens (de leur vie en général, au travail en particulier) et impact sur les recrutements, arrivée de nouveaux(elles) élu(e)s issu(e)s de la société civile, ou alternance et / ou changement de direction générale.

Des finances publiques qui ne permettent plus le moyen, long terme : réforme de la fiscalité, contrat de Cahors, explosion et gel des critères de Maastricht avec la crainte d’une norme pluriannuelle de la dépense (rapport Arthuis) post élections présidentielles et la nouvelle loi de programmation des lois de finances à venir.

Un plan de relance (avec des aides uniquement aux investissements), des périmètres de CRTE qui se signent, mais des organisations publiques qui se sont peu transformées pour engager les transitions espérées (en dehors du verbiage ambiant autour de la résilience et de l’agilité). Des projets et des plans de financement qui ne sont pas aboutis, sauf peut-être pour les équipes politiques renouvelées en 2020.

Dans ce contexte, comment passer à l’action ?Car les gouvernances politiques ont bien l’intention de réaliser leurs promesses de campagne.

Le schéma projet politique et / ou de territoire – projet d’administration – projets de directions et projets de service correspond-il toujours au principe de réalité ?

La relation élu(e)s – direction générale ne va-t-elle pas se tendre au fur et à mesure du retard et / ou de l’impossibilité de réaliser une partie des actions et des projets ?