Comment bien préparer la réduction des fréquences de collecte ?

L’une des actions contribuant à optimiser la gestion des déchets peut être la réduction des fréquences de collecte.

Que ce soit à l’occasion du développement de la collecte en point d’apport volontaire, le passage à la collecte séparée des biodéchets, en tarification incitative, que ce soit pour les déchets recyclables ou les ordures ménagères résiduelles, plusieurs questions se posent :

• Sur quel base se fait la réduction des fréquences de collecte (C3 vers C2 ? C2 vers C1 ? C1 vers C0,5 ) ?
• Quel accompagnement, formation et information auprès du personnel de collecte ?
• Quel conséquences en terme budgétaire (réduction des coûts de collecte,…) ?
• Quel impact sur la conteneurisation ?
• Comment garantir une qualité de service identique, voire supérieure ?
• Comment communiquer auprès des usagers ?
• Quelle position adopter vis-à-vis des professionnels (commerçants, restaurateurs,…) ?

Deux collectivités partagent leur retour d’expérience :

• le SMICTOM de Lons Le Saunier qui est passé en C0,5 notamment dans le cadre de l’extension de la collecte incitative,
• et le Grand Belfort qui a profité de la mise en place de bacs de collecte sélective en porte-à-porte en 2012 pour réduire les fréquences de collecte à C2+1 pour les C3 et à C1+1/2 pour les C2 et C1 pour les ordures ménagères.