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Du jeudi 8 au vendredi 9 avril 2021 Les e-Rencontres territoriales de la protection de l'enfance Outre Mer La parentalité dans les territoires d'Outre-mer

Edito de Adrien TAQUET

Secrétaire d’Etat en charge de l’enfance et des familles auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé

A l’heure où nous nous débattons tous dans les filets insaisissables d’une pandémie mondiale, je suis heureux de saluer et d’appuyer le développement du Réseau Outre-Mer Enfance Jeunesse Famille (ROMEJF). Qu’une telle démarche puisse prospérer constitue une opportunité formidable pour les territoires d’Outre-Mer et leur population. C’est avant tout pour cette dernière une façon de faire entendre sa voix, de partager outils et conseils utiles à la protection de l’enfance. Dans des territoires historiquement au croisement de tant d’histoires et de tant d’enjeux, ce réseau participe pleinement à la prise en compte des réalités du quotidien. C’est là un facteur de réussite des politiques publiques, dont je suis convaincu qu’elles doivent être inspirées et construites par les représentants du terrain, et non pas entièrement depuis Paris.

 

La volonté de fédérer et de mobiliser les acteurs des collectivités des territoires ultramarins sur la problématique de la protection de l’enfance ne pouvait donc qu’aboutir à un soutien sans faille du secrétariat d’Etat à l’enfance et aux familles. La pluralité des acteurs intervenant fait que la transmission et l’émulation se trouvent au cœur du développement des bonnes pratiques. La prise en compte des spécificités des Outre-Mer permettra également d’apporter des réponses concrètes, adaptées aux réalités locales.

 

C’est aussi la raison pour laquelle il me semble primordial que les territoires d’Outre-Mer rejoignent la démarche de contractualisation avec l’Etat que je porte dans le cadre de la stratégie de prévention et de protection de l’enfance. Mon objectif reste que chaque territoire le fasse d’ici 2022.

 

Je suis convaincu que le partage d’expériences est une des clés de notre réussite collective. Ce qui se fait en Outre-Mer peut et doit inspirer ce qui se fait en métropole, et inversement. Ce dialogue, auquel l’Etat est partie intégrante, doit se poursuivre en permanence. Même virtuel, il reste puissant, utile. Il renforce ce lien qui unit ceux qui souffrent, qui sont isolés, et ceux qui peuvent les accompagner. Et en cette période difficile pour tous, il est ce qui doit nous rapprocher lorsque nous craignons l’éloignement.

 

 

C’est pourquoi j’apporte tout mon soutien à cette initiative qui contribuera certainement à une amélioration collective des politiques publiques.